Le virage semble avoir été pris par la profession du packaging beauté : elle a été quasiment absente de la dernière édition du salon Emballage qui s’est tenu à Paris du 22 au 25 novembre 2010. Les différentes expositions ou évènements ciblés sur le secteur beauté qui se succèdent quasiment tous les mois dans le monde semblent avoir eu raison de ce rendez-vous jugé « incontournable » il y a quelques années.

Quant aux visiteurs, l’impression de plusieurs exposants était qu’ils étaient bien moins nombreux qu’auparavant.

Les organisateurs avaient pourtant très bien fait les choses en publiant les résultats d’un sondage réalisé auprès de professionnels français indiquant que les acheteurs d’emballage et de conditionnement sont optimistes sur l’évolution de leur production à moyen terme (57 % d’entre eux misant sur une hausse) avec une croissance surtout portée par les produits de grande consommation (et notamment, la cosmétique, l’hygiène et la parfumerie à 63 %). Parmi les autres chiffres publiés, on peut noter celui du marché mondial des emballages primaires, secondaires et tertiaires qui est estimé à 560 milliards de dollars.

Selon la World Packaging Organisation, l’accroissement des réglementations européennes et la montée en puissance de l’opinion en faveur de l’allègement et de la réduction des emballages sont autant de contraintes qui contribuent à créer encore plus d’innovations chez les professionnels.

Les chiffres semblent en tout cas indiquer que l’industrie mondiale de l’emballage serait portée par le développement durable : de 88 milliards de dollars en 2009, le marché des emballages respectueux de l’environnement devrait représenter 170 milliards en 2014.